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Statuaire
parisienne
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Ne vois-tu
rien venir ? |
Les
quadriges du Grand-Palais se sont-elles envolées ?
Elles ont quitté leurs hauteurs. |
L'archange
brandit son épée, prêt à se battre contre
les forces du mal. |
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Elles
sont Là ; mais n'y sont pas.
Les parisiens passent sans les voir.
Elles... passent leur temps à contempler le ballet des parisiens.
Elles n'ont rien de mieux à faire depuis qu'on les a plantées
là ;
l'une au Trocadéro, l'autre sur le pont Alexandre 3, une
autre au Grand-Palais.
Des
statues parfois insignifiantes, noyées dans un amas architectural,
retrouvent leur raison d'être lorsque l'on veut bien leur
accorder quelques minutes d'attention.
Prenez
simplement le temps de les écouter. Elles ont tant à
dire.
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Touristes
japonais, amoureux british, français préssés,
arrêtez vous un instant. Regardez, je suis la sensualité. |
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(...)
"La plus noble conquête de l'homme, c'est le cheval,
dit le Président...
et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là"
(...)
extrait
de "Tentative de description d'un dîner de têtes
à Paris-France",
de Jacques Prévert
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