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au temps de la barbe

Congo
Août 1998
En remerciement à Jacques Penicault, qui nous a embarqué dans l'aventure africaine

Brazzaville,
capitale entre deux guerres
textes : fix Bab et Julie cocc

La guerre civile a duré du 5 juin au 5 octobre 1997. Elle s'est achevée par la victoire des partisans de l'ancien président (de 1979 à 1991) Denis Sassou Nguesso sur ceux du président en place, Pascal Lissouba. Près de 20000 Congolais, essentiellement brazzavillois, ont péri pendant les combats. La guerre a été une odieuse querelle de milices.
Des milliers de jeunes, presque des enfants, se sont trouvés enrôlés de force. En août 1998, l'ambiance reste toujours très tendue dans les rues. Celles-ci débordent néanmoins de bruits, d'odeurs et d'activité jusqu'au couvre-feu.
Les enfants ont retrouvé le chemin de l'école aussi rapidement que celui du foot, tandis que la bière locale, N'Gok, "quel choc", réapparaît aux terrasses des cafés.
Malgré des livraisons incertaines, les marchés sont fournis, et comme si de rien n'était, le rythme d'un transistor suffit à lancer la danse en pleine rue.
Cette amélioration ne s'avèrera qu'un répit. Dès l'automne 1998, la guerre civile et ethnique s'abat de nouveau sur Brazza.

Sur la route de Voka
Quitter Brazzaville pour aller vers Voka, c'est emprunter l'artère principale du pays qui a des allures d'un chemin communal abandonné. Au sud de cet axe, on pénètre une région aux allures presque désertiques, où l'on croise pourtant des familles oisives au bord de la route, et des groupes qui marchent vers des destinations invisibles.

Voka,
une mission
dans la brousse
Out of Africa...Le film illustre l'arrivée à Voka. Au milieu d'une vaste pelouse, surplombant une vallée qui se creuse à quelques mètres, se dressent l'église et la mission. La sérénité des lieux contraste avec l'agitation de Brazza. Les enfants, intimidés, vous observent de leur œil énigmatique.

Nota perso

15 étudiants, venus restaurer "la tour", devenue "le centre de santé Père René Mathelin", et surtout partager la découverte d'une autre planète : l'Afrique.
A Jacques Pénicaut, grâce à qui nous avons pu découvrir une terre et des gens extraordinairement différents. Depuis il s'y est installé comme missionnaire.

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